1. |
le vent
03:25
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Les souvenirs me viennent dans le vent
Je les observe, je n'ai pas le temps d'analyser
Que déjà le vent les porte au loin
Ainsi va la vie justement
Quand on l'apprécie ici et maintenant
J'ai enfin compris monsieur Dylan
Comment on écoute les réponses dans le vent
Une larme roule sous mon oeil
Comme les gouttes le long des feuilles
On y peut rien alors on attend
Ainsi va la vie justement
On se nourrit à chaque sentiment
J'ai envie compris sous les charmes
Chaque larme qui n'est pas pleurée retombe en mon âme
Immobile comme cet écureuil
Le prochain mouvement est sur le seuil de nos consciences
On l'accueille
Ainsi va la vie justement
On ne force rien, on apprend
Je pense donc je suis : trop réducteur
La palette de l'intelligence a bien plus de couleurs
Descartes René, tu dégages
Ton siècle est mort et enterré, vive le New Age
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2. |
on était sans souci
03:49
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Les racines à vif et les ailes coupées
Yé Yi You Ya
Tes poupées de son pour y veiller
Tique au Cap
Tachycardie faut
Relâcher le cerveau, de l'eau, et se souvenir
Qu'on était sans souci, qu'on avait pas peur de la nuit, lovés dans l'incubateur
Qu'on était frères & sœurs
Qu'on était sans souci, qu'on était vecteurs d'un état d'esprit jusqu'en Italie
Qu'on était toujours à l'heure
Pyramide au bar
Par ici les vieux amis
Quand on est sans souci tout rentre au tableur, sors à l'équilibre et l'argent du beurre c'est pour l'happy hour
Quand on est sans souci chez l'hypnotisœur, le regard léger sur le créateur, en sais-tu la saveur?
Pyramide au bar, par ici les jeunes années...
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3. |
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Au fond de la vallée fut bâtie par les hommes une route
On entend les moteurs qui résonnent
Ainsi tu n'oublieras pas que le monde existe
Et s'il ne couvre pas le concert des oiseaux
Le souffle des avions se mêle aux trémolos
Ainsi...
C'est une hutte comme un igloo avec un trou pour qu'on y entre, un lit de branches et puis c'est tout
Tu auras pour le ventre un peu de riz matin
Et un seau d'eau glacée pour te rincer les mains
Ainsi... corps existe
Tu trembleras de froid sous les pluies de printemps
La peur de saisira du ventre jusqu'aux dents
Ainsi...
Tout est en toi, pas dans les livres où d'autres écrivent leur histoire pour trouver leur voie
Tu compteras les heures, les jours n'en finiront pas
La course du soleil traîne un peu trop pour toi
Ainsi... le mental existe
Le passé, le futur peupleront tes pensées
Ah, ce qu'on était bien, ah, ce que je ferai
Ainsi...
Alors lâche, laisse aller, accepte le grand nettoyage régalé par la vie sauvage
Illuminate
Le vent te porte au loin en une subtile transe
Et respirer devient acte de renaissance
Le soir te surprendra; n'était-ce l'aube chantante?
Ai-je fait fi du temps pour goûter cet instant?
Vois comme tu l'aimes, comme tu ne peux plus le quitter cet endroit qui t'a su guider au cœur de toi-même
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hibou City Of Brussels, Belgium
Réalisant qu'il passe pas mal de temps à faire l'amour aux arbres (et qu'il aime), Simon peu à peu devient Hibou. Il lâche
le journalisme (RTBF) et chante la transformation, la quête spirituelle & les errances mystiques.
Boisée, sa musique est comme une biographie de François d'Assise par Moebius & Jodorowski.
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